Hillsong France : un ancien salarié du département finance alerte la Maison-mère
Depuis ma lettre ouverte : aucune réponse du Conseil d'Administration d'Hillsong France, mais un témoignage intéressant s'est retrouvé dans ma boîte mail.
Image : capture d’écran du site Hillsong.com montrant Phil Dooley
J’ai publié lundi une lettre ouverte adressée à la communauté évangélique, aux autorités publiques et au Conseil d’Administration de Hillsong France, concernant l’opacité de la gouvernance de l’organisation. Je publie cette fois un article sur le témoignage d’un ancien salarié du département finance, qui m’a raconté avoir échangé avec Phil Dooley, pasteur mondial de l’église Hillsong, cet été, au sujet de graves dysfonctionnements au sein du staff de Hillsong France.
Je savais que ma démarche de lettre ouverte n’allait pas être comprise par tout le monde. En revanche, je ne m’attendais pas à avoir des retours de représentants de la communauté évangélique en France, d’ex-salariés d’Hillsong France, de juristes spécialistes de la fiscalité et des associations cultuelles… AVANT d’avoir une réponse du Conseil d’Administration d’Hillsong. Ne serait-ce que pour me dire “bien reçu!”.
J’ai remarqué le profil de Togbe Ningaye, également membre du Conseil d’Administration, parmi les comptes qui consultent mes stories Instagram sans être abonnés à mon profil. Je me demande si sa réponse me parviendra en DM Insta.
Peut-être que ces nouvelles révélations encourageront Hillsong France à adresser les questions légitimes que je pose avec un peu plus… d’empressement ? En tout cas, j’ai retenu la critique qui m’a été adressée sur la tonalité de ma lettre. Je pense qu’il est difficile, à l'écrit, de retranscrire la “douceur” de mon caractère, surtout en abordant un sujet aussi épineux. J’ai donc décidé d’illustrer cet article avec des GIF, pour donner le sourire à mes lecteurs, alors que je les informe sur les travers d’une organisation qui brasse des millions d’euros en dîmes et offrandes (et en dons défiscalisés).
Zachée (prénom modifié), le dernier whistleblower manqué de Hillsong France
Appelons cet autre petit oiseau Zachée, pour protéger son identité des gens extérieurs à notre grande famille. Zachée a quitté le staff de Hillsong France après avoir servi au sein du département des finances de l’église pendant plusieurs années. Son départ de l’organisation n’a pas été sans douleur, puisque Zachée a voulu lancer une alerte sur les problèmes de gouvernance de Hillsong France, mais n’a pas été écouté. Il a donc posé sa démission. La direction n’a pas dû apprécier, puisque son comportement a complètement changé vis-à-vis de Zachée après cela.
Dans les échanges de mails que j’ai pu consulter entre Zachée et Phil Dooley, pasteur mondial de Hillsong, Zachée détaille les raisons de son départ et précise qu’il vient s’ajouter à une longue liste (la moitié du staff à l’époque). Il raconte dans un mail bouleversant la « lourdeur de l’atmosphère dans les bureaux » de Hillsong France et décrit des dynamiques « toxiques » entre les employés et la direction.
« J’ai observé, les larmes aux yeux, l’impunité et l’irresponsabilité s’installer au sommet du leadership de notre église, écrit l’ex-employé du service des finances, j’espère voir la Maison qui m’a accueillie redevenir un lieu sacré, où les gens peuvent grandir et s’épanouir ; et non pas être déprimés ou quitter la foi à cause d’un ressentiment envers l’église. »
Comment en est-on arrivé là ?
Pour Zachée, la crise de Hillsong France a commencé en 2018, mais les espoirs d’une partie du staff de l’église de voir des changements positifs ont été abattus par le départ en janvier 2022 du directeur général et membre du Conseil d’Administration. Avant 2022, l’organisation ne dispose pas de véritable département des Ressources Humaines, juste une “Finance Team” (étonnant pour une église à propos des gens et non pas l’argent) qui s’occupe aussi du personnel. C’est donc Zachée qui conduit, la mort dans l’âme, les process administratifs des nombreux départs qui ont suivi et l’employé administratif est inquiet de constater la répétition d’un certain schéma.
Des bénévoles et des salariés portant de très lourdes responsabilités au sein de Hillsong France depuis de nombreuses années quittent subitement l’organisation après avoir montré des signes de « burn-out ». Zachée décrit à Phil Dooley certains cas. « Un couple de pasteurs a été forcé de prendre la responsabilité d’un campus, cite-t-il, ils étaient passionnés par le ministère de la jeunesse et ils ont refusé clairement et à plusieurs reprises, jusqu’à ce que le leadership leur fasse comprendre qu’ils n’avaient pas le choix. Ils ont fini en burn-out à essayer de jongler entre leur vie de famille, une entreprise qu’ils venaient de lancer [et le ministère]. Ils ont démissionné peu après. »
Ce n’est qu’un des nombreux exemples cités par Zachée pour illustrer le fonctionnement du staff salarié et des centaines de bénévoles qui font tourner l’église Hillsong : « [les gens travaillent] un nombre exagéré d’heures supplémentaires dû au manque d’organisation et de compétences du top leadership de notre église. Des changements de dernière minute, des demandes irréalistes… »
Un fonctionnement que je ne connais que trop bien puisque je l’ai moi-même subi depuis 2017 et il a bien failli me coûter ma santé mentale lorsque je m’occupais du culte en ligne de l’église pendant les confinements de 2020. Désabusé, Zachée déplore que ces situations qui se produisent depuis des années soient « constamment étouffées ou niées avec un peu de charme et des sourires forcés. »
LES CHOSES SONT EN TRAIN DE CHANGER !
C’est ce que certaines personnes n’ont pas arrêté de me dire en réaction à ma lettre ouverte : les choses sont en train de changer, mais cela prend du temps d’amener le changement. Pour être honnête, j’entends depuis 2017 que les choses sont en train de changer. J’ai même entendu cette phrase de la bouche de membres du staff de Hillsong Sydney, quand je me suis rendue à la Maison-mère en 2018.
Je reconnais les bonnes intentions du top leadership de Hillsong France de vouloir “assainir” l’organisation. À aucun moment, dans ma précédente publication, je n’ai accusé la gouvernance de Hillsong France de malice. Je préfère croire qu’il y a eu beaucoup d’erreurs commises et je mets ça sur le compte de l’incompétence/l’ignorance. Cependant, si les choses changent depuis quelques temps maintenant, qu’est-ce qui a pu amener un membre clé de l’organisation à alerter la Maison-mère en 2023 ?
« J’écris aujourd’hui parce que je constate que malheureusement, les profils qui ont remplacé les postes vacants n’ont pas été choisis selon leurs compétences ou leur expérience, explique Zachée dans son mail adressé à Phil Dooley, mais pour leur proximité et leur loyauté à un leadership qui n’est pas sain. Le niveau d’incompétence [du leadership] atteint des sommets, rendant les choses très difficiles pour ceux qui ont décidé de rester à leur poste. » Il apparaît donc que les personnes, qui n’étaient pas d’accord avec la gouvernance de l’église, ont quitté le navire, et ont été remplacées par des gens, qui ne sont pas susceptibles de la remettre véritablement en question.
Des changements assimilables à un cache-misère
Je sais que la communauté évangélique a toujours besoin de souligner le positif dans chaque situation et ma précédente publication manquait cruellement d’émojis et de bonnes nouvelles. Voici une bonne nouvelle qui devrait équilibrer le contenu de cette série d’articles : Christ est ressuscité ! 🙂
Plus sérieusement, la principale bonne nouvelle dans mes publications, c’est que je ne pense pas que le top leadership de Hillsong France ait eu l’intention de nuire ou de blesser qui que ce soit. C’est juste arrivé, comme un fruit pourri issu d’un arbre malade, sans que personne n’y prenne garde (malgré les signalements à répétitions). Malheureusement, le droit français ne relève pas le facteur intentionnel pour écarter la responsabilité en cas de dommage : c’est au mieux une circonstance atténuante, au pire, une circonstance aggravante.
La direction, pleine de bonne volonté, a essayé d’opérer plusieurs changements face à la vague de départs. Personne n’a bien vécu cette période de déchirement et pour rien au monde je n’aurais échangé ma place avec les pasteurs principaux chargés de nos campus. J’avais même une profonde tristesse pour eux, car selon moi, ils ne se rendaient pas compte de ce qu’ils faisaient. Personne ne voulait adresser la situation devant la congrégation. On se contentait de tenir le cap du changement.
Zachée a rapporté ces évolutions à Phil Dooley : « Nous avons eu l’opportunité de soumettre l’organisation à un audit en Mars 2022 » L’audit a été mené par un cabinet d’accompagnement qui annonce sur son site web assurer “le développement harmonieux de vos ressources humaines par le système éprouvé du CliftonStrengths®”.
Même si le cabinet a été fondé par un membre de longue date de la congrégation Hillsong, qui est aussi passé par le collège biblique de Hillsong Sydney en 2019, Zachée s’est dit « très déçu » de voir que Brendan White, pasteur principal des campus Hillsong en France, en Suisse et au Luxembourg, a finalement décidé de ne pas reconduire le budget alloué à cet audit en 2023. « Nous avions formé des groupes de travail pour proposer des solutions et des éléments d’action, se souvient Zachée, le résultat de tout cela, c’est qu’aucune de ces propositions n’a été appliquée. »
Une RH pour le moins exceptionnelle
Ce n’est pas tout à fait vrai : une doléance a été en partie entendue par la direction de Hillsong France ; celle d’embaucher une RH indépendante de la gouvernance de l’église (après 16 ans d’implantation sur notre territoire). Where is the catch ? Se demanderont les personnes qui ont perdu toute foi en cette organisation. Just wait.
Quel est donc le rôle des RH ? Je suis allée me renseigner sur le site du Pôle Emploi : recruter des talents, et motiver et fidéliser ceux déjà en poste. Avec une crise de confiance sur les bras et une popularité en berne, ce n’est pas un luxe dont on peut se priver à la direction de Hillsong France.
Cependant, rappelez-vous que depuis la débâcle de début 2022, en plus de dizaines de salariés, deux membres du Conseil d’Administration d’Hillsong France manquent à l’appel, démissionnaires. Je vous ai publié des extraits de leurs courriers d’adieu dans ma lettre ouverte. L’heureuse “élue” pour le poste de RH, une dévote issue du campus Hillsong de Massy, s’est donc vu proposer en prime un siège au Conseil d’Administration.
D’après LinkedIn, cette nouvelle addition au top leadership de Hillsong France est une accompagnatrice “dans la formation des managers et leaders de toute entreprise”. Depuis septembre 2023, notre RH/membre du Conseil d’Administration est aussi consultante RH Senior chez KPMG. KPMG est une #big4, une grosse multinationale connue pour faire partie des 4 plus grands cabinets de consulting (PwC, Deloitte, KPMG, Ey) et régulièrement épinglée sur les réseaux sociaux pour sa culture d’entreprise… “sharky”, dirons-nous.
Comment cette consultante RH qui promet à ses clients de faire des Ressources Humaines “un levier de performance” a-t-elle réussi à motiver et fidéliser les irréductibles optimistes du staff de Hillsong France, dans une saison où ils avaient surtout besoin d’être “pastorés” ? C’est une question que je pose du coup au Conseil d’Administration. Cela tombe bien, elle porte la double casquette.
Qu’est-il arrivé à Zachée ?
Grâce à la RH, Zachée n’a pas eu a gérer le process de son propre départ. C’est positif. Les choses devraient être carrées désormais. Néanmoins, des incohérences subsistent à ce jour à propos de son solde de tout compte. Il l’expliquait à Phil Dooley dans son alerte de cet été : « Je quitte le staff avec rien (pas d’indemnité de départ, ndlr) et même mon dernier salaire n’a pas été calculé correctement. Il a été réduit de presque 700€. »
Ayant coordonné la procédure de départ d’une bonne dizaine de ses collègues, Zachée sait qu’ils ont bénéficié d’une indemnité de départ équivalente à deux mois de salaire. Il était donc persuadé d’être éligible à la même indemnité et de la percevoir. Son salaire était d’ailleurs inférieur à celui de certains de ses collègues partis plus tôt (clairement PAS ceux qui travaillaient dans l’équipe Créative).
Cette indemnité lui a finalement été refusée. Zachée est maintenant le représentant d’une MINORITÉ de personnes à qui Hillsong France a refusé une indemnité de départ : « Je suis la seule personne à qui cette indemnité a été refusée et ils ont prétendu qu’ils ne voulaient pas faire preuve de favoritisme envers moi. » Je ne suis pas sûre que ce soit le bon mot en “isme” qui s’applique ici.
Surtout lorsqu’on continue la lecture de son email : « Au même moment, la DRH, qui est aussi membre du Conseil d’Administration s’est vu attribuer une prime (je ne citerais pas de chiffre, mais à peu près équivalente au montant de l’indemnité à laquelle prétendait Zachée en 2022, ndlr), après seulement 3 mois en poste, car elle aurait apparemment fait beaucoup d’heures supplémentaires. » Il joint en pièce jointe les documents justificatifs de cette prime accordée à la RH et des indemnités accordées à ses collègues.
Auprès du pasteur mondial de l’église Hillsong, Zachée dessine les contours d’un conflit d’intérêt : « Je suis perplexe face à la facilité qu’ont les membres du Conseil à accorder des bonus, des congés sabbatiques et autres formes de gratification financière à certaines personnes, et à ne pas garantir l’équité pour tout le monde. »
Zachée a disparu de mes radars après son départ du staff au début de l’été. Il est réapparu comme une jolie fleur dans mes DM pour préciser certains points que j’ai avancés dans ma lettre ouverte. Il mène aujourd’hui une existence paisible dans une nouvelle saison de sa vie. J’espère que son témoignage ici ne lui causera pas de problèmes.
Nos échanges portent désormais sur un audit gouvernemental de l’organisation Hillsong, qui a précipité son départ. Une histoire pour la partie 2 de cet article.
Qu’est-il arrivé à Phil Dooley ?
Le pasteur mondial de l’église Hillsong a pris note de l’alerte de Zachée à la fin du mois d’août dernier : « Lucinda (sa femme, ndlr) et moi, comme Stephen Crouch (président du Conseil d’Administration australien de Hillsong, ndlr) prenons très au sérieux ces problématiques » a-t-il répondu à notre lanceur d’alerte français. Il relève notamment que « des tentatives de résoudre les problèmes de leadership et de culture à Hillsong France de manière juste et raisonnable ont été entreprises depuis quelques temps maintenant. »
Posté à des milliers de kilomètres de Hillsong France, le successeur de Brian Houston se retrouve à devoir gérer une situation complexe. Il charge George Aghajanian, directeur général de Hillsong International de relire la copie d’Hillsong France dans la conduite du “changement” : « Cela prend du temps et nous demandons à ce que chacun soit patient pendant que nous examinons ce process soigneusement et respectueusement. »
Phil Dooley s’est finalement déplacé en France à l’automne et a prêché à Hillsong Paris le dimanche 22 octobre. Personne ne saurait me dire si sa visite était liée à ses échanges avec Zachée ou s’il s’agissait d’une visite de courtoisie, mais je ne trouve qu’une publication Instagram datant de 3 jours avant le culte, pour annoncer la prédication du pasteur mondial de Hillsong à Hillsong Paris.
En conclusion
Ceux qui, comme moi, ont connu l’envers du staff dans des moments de tension ne seront pas surpris par ce témoignage. J’ai pris la décision de le publier pour illustrer le fait que mes inquiétudes sont fondées et que je ne suis pas la seule à m’interroger sur la gouvernance de l’organisation Hillsong France.
Pourquoi la question de la gouvernance de l’organisation est cruciale ? Parce qu’une gouvernance partagée entre un organe collégial issu du vote des membres de l’association (ici, en principe : le Conseil d’Administration), et le leadership pastoral, est la condition pour maintenir le statut cultuel d'une organisation depuis l’entrée en vigueur en France de la loi séparatisme.
D’après le site internet de Public Sénat, la loi inclut un dispositif anti “coup d’État” pour « protéger les associations contre d’éventuelles prises de contrôle par une minorité, et assurer une meilleure information de leurs membres sur la gestion de leur patrimoine immobilier et le recrutement de leurs officiants » explique la sénatrice centriste Dominique Vérien. La loi viendrait donc “relativiser” la liberté de culte avec la liberté de conscience.
Avec cette nouvelle législation, les associations cultuelles sont obligées de soumettre certaines décisions importantes (nouvelles adhésions, modification statutaire, cessions ou recrutements de ministres du culte) à la délibération d’un organe collégial. La gouvernance d’Hillsong France aurait dû prendre un tournant majeur en janvier 2022 avec l’entrée en vigueur de la loi séparatisme.
Les autorités fiscales françaises semblent avoir été mises au parfum d’un souci de gouvernance au sein de l’organisation Hillsong France, puisque c’est bien leur enquête qui a précipité le départ de notre lanceur d’alerte. Zachée décrit dans ses échanges avec Phil Dooley la manière dont le contrôle des autorités fiscales a pris une tournure inattendue. Je reviendrai sur cette histoire dans un prochain article.
Avec ou sans réponse du Conseil d’Administration à ma lettre ouverte, je continuerai d’examiner la gouvernance de l’organisation à la lumière d’interviews et témoignages exclusifs. Certains d’entre vous me demandent pourquoi ne pas se focaliser sur les abus ? Parce que les abus sont permis à cause de l’existence d’un certain cadre (impunité, insécurité, opacité). C’est ce cadre que j’étudie.
J’aimerais rappeler à mes lecteurs que cet article est difficile à écrire pour moi. On parle d’un système problématique et de personnes que j’aime profondément. J’ai fait partie de cette église pendant 9 ans. J’ai essayé de faire ma part pour arranger les choses. J’ai vu mes amis les plus forts s’épuiser à essayer de sauver les meubles. En tant que membre de la congrégation, je sais que toutes les voies de dialogue en interne ont été écumées par tous les types d’acteurs de l’organisation.
Aujourd’hui de l’autre côté de la barrière, en tant que citoyenne et journaliste, j’estime que la question du statut fiscal d’une organisation est une question d’intérêt public. Au même titre que l’on se demande si un géant comme Amazon paie suffisamment d’impôts en France et respecte bien le droit français, on peut se demander si une grosse organisation comme Hillsong France fonctionne conformément à son statut d’association cultuelle et du coup est taxée conformément au statut qu’elle devrait avoir. Je ne souhaite pas remettre en question la fiscalité de toutes les églises, mais celle d’une église au fonctionnement très spécifique.
Excelsior,
Tiavina Kleber
C'est d'utilité publique ! Merci pour l'article !
Je ne suis pas à la place des mecs à la tête de ce système, mais y'en a ras-le-bol de ces oligarchies qui prêchent mal la Bible en plus. Marre de ces systèmes gagneurs d'adhérents et fans et non de disciples. Je le dis avec beaucoup d'agacement, le témoignage de ce Zachée me fait beaucoup de mal, où est l'amour ? Où est la Parole de Dieu dans tout ça ?
Je ne suis pas parfait, mais ça ne m'empêche pas d'exprimer mon ras-le-bol et le fait que ce lancement d'alerte est pour moi nécessaire. Marre de l'omerta !